La Redécouverte des Racines du Reiki
- sebastien-mahier
- 24 juil.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 14 août

Dans les années 1990, un moment clé dans l’histoire du reiki s’est produit grâce à Frank Arjava Petter, un maître reiki allemand installé au Japon. Animé par une quête des origines authentiques du reiki, Petter a cherché à dépasser la version occidentalisée transmise par Hawayo Takata, qui, bien que puissante, avait simplifié certains aspects de la pratique fondée par Mikao Usui. Son périple l’a conduit à une rencontre décisive avec Chiyoko Yamaguchi, une pratiquante âgée formée dans les années 1930 par Chujiro Hayashi, disciple direct d’Usui.
Cette connexion a permis de lever le voile sur les techniques originelles du reiki, préservées dans la lignée Jikiden Reiki. Parmi elles, l’Hatsurei-ho, une méditation pour amplifier l’énergie reiki, le Reiju, une initiation spirituelle fluide et intuitive, et les kotodamas, des mantras vibratoires ancrés dans la tradition japonaise. Ces pratiques, souvent absentes ou modifiées en Occident, mettent l’accent sur l’éveil spirituel et l’auto-purification, reflétant l’essence du reiki tel qu’Usui l’enseignait.
Dans son livre Reiki: The Legacy of Dr. Usui (1998), Petter documente ces découvertes, appuyées par des archives, des témoignages oraux et des échanges avec des membres de la Usui Reiki Ryoho Gakkai, l’organisation fondée par Usui. Il y dévoile la vie d’Usui, son ancrage dans le bouddhisme et le shintoïsme, et clarifie des mythes, comme celui d’un Usui moine chrétien. Ce travail a reconnecté la communauté mondiale du reiki à ses racines japonaises, enrichissant la pratique d’une profondeur spirituelle retrouvée.
Grâce à Petter et à ses collaborateurs, comme Chetna Kobayashi, ces techniques ont été partagées à travers des ateliers et des écrits, unissant l’Orient et l’Occident dans une vision plus complète du reiki. Cette redécouverte continue d’inspirer les pratiquants à explorer l’héritage d’Usui avec respect et authenticité.



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